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Rôle du CSE dans un PSE

Le rôle du CSE dans un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE)

Table des matières

Le Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) est un dispositif encadré par le Code du travail, mis en place par une entreprise lorsqu’elle prévoit des licenciements économiques collectifs. Son objectif principal est de limiter le nombre de suppressions de postes et d’atténuer les conséquences sociales pour les salariés concernés en proposant des mesures de reclassement, de formation ou d’accompagnement.

Toute entreprise de plus de 50 salariés qui envisage de licencier au moins 10 personnes sur une période de 30 jours a l’obligation d’élaborer un PSE. Ce plan doit inclure des solutions alternatives aux licenciements, telles que le reclassement interne, le plan de départ volontaire ou encore des dispositifs de reconversion professionnelle.

Dans cette procédure complexe et souvent conflictuelle, le Comité Social et Économique (CSE) joue un rôle central. Il est obligatoirement informé et consulté sur le projet de licenciement collectif et sur les mesures envisagées pour limiter son impact. Le CSE doit examiner la pertinence du projet, formuler des avis et proposer des améliorations afin d’assurer la meilleure protection possible des salariés.

Le PSE est non seulement une obligation légale, mais aussi un enjeu social majeur. Il impacte directement les conditions de travail, le climat social et la pérennité de l’entreprise. Une mauvaise gestion du PSE peut entraîner des tensions internes, des conflits sociaux et même des contentieux juridiques. Pour les élus du CSE, il est donc primordial de maîtriser les mécanismes du PSE afin d’exercer pleinement leurs prérogatives et de défendre efficacement les salariés concernés.

Cet article propose d’explorer les bases légales du PSE, le rôle clé du CSE, ainsi que les outils à disposition des élus pour influencer la procédure et protéger les intérêts des travailleurs.

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Le cadre légal du Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE)

Les obligations de l’employeur en matière de PSE

Un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) est une obligation légale imposée aux entreprises d’au moins 50 salariés qui envisagent un licenciement économique touchant au moins 10 salariés sur une période de 30 jours. Cette obligation vise à encadrer les restructurations en garantissant des mesures d’accompagnement pour limiter l’impact social des suppressions de postes.

L’employeur doit justifier le recours à un PSE par des motifs économiques précis : difficultés financières avérées, mutations technologiques, nécessité de sauvegarder la compétitivité ou cessation d’activité. Sans cette justification, le licenciement peut être contesté et déclaré sans cause réelle et sérieuse.

Le PSE doit inclure un ensemble de mesures visant à atténuer les effets des licenciements, notamment :

  • Des actions de reclassement interne pour éviter les suppressions de postes,
  • Des dispositifs d’accompagnement à la mobilité externe (formations, bilans de compétences),
  • Des aides financières pour faciliter la transition professionnelle des salariés.


La Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DRETS) joue un rôle clé dans l’encadrement du PSE. Elle est chargée de vérifier que le plan est conforme aux obligations légales et qu’il comporte des engagements suffisants en matière de reclassement et d’accompagnement. Un PSE jugé insuffisant par la DRETS peut être retoqué, obligeant l’employeur à le revoir sous peine de blocage des licenciements.

Les étapes clés de la mise en place d’un PSE

La procédure d’un PSE suit un calendrier strict, jalonné par plusieurs étapes essentielles :

L’information et la consultation du CSE
L’employeur doit convoquer le CSE pour une première réunion (appelée R1) afin de lui présenter le projet de licenciement économique et les raisons qui le justifient. Lors de cette réunion, il doit fournir des informations précises sur :

  • Les raisons économiques et les enjeux de la restructuration,
  • Le nombre de postes supprimés et les catégories professionnelles concernées,
  • Les critères d’ordre des licenciements,
  • Les mesures prévues pour limiter l’impact des suppressions de postes,
  • Le calendrier prévisionnel de mise en œuvre du plan.


Le CSE dispose ensuite d’un délai de
deux à quatre mois, selon la taille de l’entreprise et le nombre de licenciements, pour analyser le projet, rendre son avis et, si nécessaire, formuler des contre-propositions. Il peut aussi mandater un expert-comptable pour l’aider à évaluer les conséquences économiques et sociales du PSE.

L’élaboration et la finalisation du PSE
Une fois le projet présenté au CSE, l’employeur doit intégrer les remarques et ajustements éventuels avant de formaliser le document final. Le PSE peut être établi de trois manières :

  • Par un accord collectif avec les syndicats représentatifs,
  • Par un accord partiel, complété par un document unilatéral,
  • Par un document unilatéral rédigé par l’employeur en l’absence d’accord.


La voie de la négociation collective est souvent privilégiée, car elle permet une meilleure acceptabilité du plan par les salariés et réduit les risques de contentieux.

L’examen et la validation par la DRETS
Une fois finalisé, le PSE est soumis à la DRETS, qui dispose d’un délai de 21 jours pour examiner le document et vérifier qu’il répond aux obligations légales. L’administration peut :

  • Valider le plan si elle estime que les mesures d’accompagnement sont suffisantes,
  • Refuser la validation si le plan est jugé insuffisant, ce qui empêche l’entreprise de procéder aux licenciements,
  • Demander des ajustements, obligeant l’employeur à revoir certaines dispositions.


La mise en œuvre effective des mesures du PSE

Une fois validé, le PSE doit être appliqué conformément aux engagements pris par l’employeur. Cela inclut :

  • Le suivi des salariés en reclassement interne ou externe,
  • La mise en place des formations et aides financières prévues,
  • Le respect des critères d’ordre des licenciements et des délais de préavis.


Le CSE peut demander à suivre l’application du PSE en intégrant une commission de suivi, permettant de vérifier que les engagements pris par l’entreprise sont bien respectés et d’alerter en cas de manquements.

En respectant ces étapes, l’employeur s’assure de sécuriser juridiquement la procédure tout en garantissant une meilleure gestion sociale des licenciements. Le CSE, quant à lui, joue un rôle clé pour s’assurer que les droits des salariés sont bien pris en compte à chaque étape du processus.

Le rôle du CSE dans la procédure du PSE

Information et consultation du CSE

Le Comité Social et Économique (CSE) joue un rôle central dans la mise en place d’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi. Sa mission principale consiste à analyser, questionner et formuler un avis sur le projet présenté par l’employeur. Cette phase d’information et de consultation est une étape clé qui conditionne la validité du PSE.

L’employeur a l’obligation de fournir au CSE une information exhaustive et transparente sur les raisons économiques, techniques ou structurelles qui justifient le recours au licenciement collectif. Ce processus commence par la réunion R1, où l’employeur présente notamment :

  • Le contexte économique et financier ayant motivé la restructuration,
  • Le nombre de suppressions de postes et les catégories professionnelles concernées,
  • Les critères d’ordre des licenciements, qui déterminent quels salariés seront prioritaires pour un reclassement,
  • Les mesures de reclassement internes et externes envisagées,
  • Les aides et dispositifs d’accompagnement mis en place pour les salariés impactés.


Si les informations fournies sont incomplètes ou insuffisantes, le CSE peut exiger des précisions. L’employeur a alors l’obligation de répondre afin de garantir une consultation conforme au cadre légal.

Une fois informé, le CSE doit rendre deux avis fondamentaux : un avis sur les motifs économiques du licenciement collectif, qui évalue la pertinence des justifications avancées par l’employeur et un deuxième avis sur les mesures sociales du PSE, qui porte sur les solutions proposées pour accompagner les salariés.

L’avis du CSE, bien que consultatif, a un impact non négligeable sur la suite de la procédure. En cas de désaccord avec l’employeur, il peut influencer la validation du PSE par la DRETS. Si l’avis est négatif et argumenté, l’administration peut être amenée à exiger des ajustements, voire à refuser le plan.

Les possibilité de recourir à un expert-comptable pour l’analyse du PSE

Pour appuyer son analyse, le CSE a la possibilité de mandater un expert-comptable. Ce dernier a pour mission d’évaluer la réalité des motifs économiques avancés par l’employeur et d’analyser la pertinence des mesures de reclassement proposées. L’expert peut notamment :

  • Vérifier la situation financière de l’entreprise et la nécessité réelle des licenciements,
  • Examiner les alternatives possibles pour réduire l’impact du PSE,
  • Proposer des ajustements en faveur des salariés.


Les frais liés à cette expertise sont pris en charge par l’employeur, ce qui garantit au CSE une totale indépendance dans son analyse.

Le CSE n’a pas seulement un rôle consultatif : il peut aussi négocier et influencer les mesures du PSE pour protéger au mieux les salariés. L’un des principaux objectifs du PSE est d’éviter les licenciements grâce à des mesures de reclassement interne ou externe. Le CSE peut intervenir pour renforcer ces dispositifs et s’assurer qu’ils sont suffisamment protecteurs pour les salariés. Il peut notamment :

  • Proposer des ajustements sur les postes disponibles en interne pour faciliter les mobilités,
  • Demander l’élargissement des formations de reconversion financées par l’employeur,
  • Négocier des indemnités supplémentaires pour les salariés refusant une mobilité interne inadaptée.


Le CSE peut également veiller à ce que les mesures proposées soient réalistes et adaptées aux compétences des salariés concernés. Une mauvaise gestion du reclassement peut en effet entraîner des contentieux, notamment si les postes proposés ne correspondent pas aux qualifications ou aux attentes des salariés.

Les possibilité d’influer sur les critères d’ordre des licenciements

L’un des leviers d’action les plus importants du CSE est son pouvoir d’influence sur les critères d’ordre des licenciements. Ces critères, définis par l’employeur, déterminent quels salariés seront licenciés en priorité. Ils doivent reposer sur des éléments objectifs tels que :

  • L’ancienneté dans l’entreprise,
  • La situation familiale (salariés avec enfants à charge),
  • Les compétences professionnelles et l’adaptabilité à d’autres postes.


Le CSE peut contester ces critères s’il estime qu’ils ne sont pas équitables ou qu’ils entraînent des discriminations. Il peut également demander des ajustements pour protéger certaines catégories de salariés, comme les travailleurs en fin de carrière ou ceux présentant des situations sociales particulières.

Impact des avis du CSE sur l’approbation du PSE par l’administration

Bien que le CSE ne puisse pas bloquer directement un PSE, ses avis et recommandations sont pris en compte par la DRETS, qui est chargée de valider le plan. Un avis défavorable du CSE, accompagné d’arguments solides, peut inciter l’administration à :

  • Exiger des ajustements avant validation du PSE,
  • Refuser le PSE s’il ne respecte pas les obligations légales.


Le CSE a donc un rôle majeur dans la défense des droits des salariés et peut véritablement peser sur la procédure en exigeant un
plan plus juste et plus protecteur. Il est essentiel que les élus du personnel s’impliquent pleinement dans cette phase de consultation et utilisent tous les outils à leur disposition pour défendre les salariés concernés.

Les outils à disposition du CSE pour défendre les salariés

L’appui des experts et des avocats spécialisés

Dans le cadre d’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi, le CSE n’est pas seul face à l’employeur. La loi lui confère plusieurs moyens d’expertise pour analyser la situation et défendre les intérêts des salariés.

Au-delà de l’expertise comptable, le CSE peut également solliciter des avocats spécialisés en droit du travail. Ces juristes interviennent pour conseiller les élus sur la légalité du PSE, les moyens de contestation et les recours possibles en cas de manquement de l’employeur. Une assistance juridique s’avère précieuse, notamment lorsque des irrégularités sont constatées dans les critères de licenciement, les mesures de reclassement ou encore dans la procédure d’information-consultation.

Mais disposer d’experts ne suffit pas. Il est crucial que le CSE élabore une stratégie documentée et argumentée. Cela implique de collecter des preuves, de rédiger des observations détaillées et de structurer une réponse solide aux propositions de l’employeur. Chaque intervention du CSE doit être appuyée par des faits concrets et une analyse rigoureuse afin de peser réellement dans les négociations.

Les leviers d’action face à un PSE injustifié ou mal construit

Lorsque le PSE est jugé insuffisant ou non conforme aux exigences légales, le CSE peut agir. Son premier recours est d’alerter la DRETS (Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités). Cet organisme, chargé d’homologuer le PSE, examine les remarques du CSE et peut demander des corrections ou, dans les cas les plus graves, refuser la validation du plan.

Le CSE a aussi la possibilité de saisir le tribunal administratif s’il estime que le PSE ne respecte pas les obligations légales. Une telle démarche peut suspendre temporairement la mise en œuvre du plan et contraindre l’employeur à revoir sa copie. Toutefois, une action judiciaire doit être soigneusement préparée, car elle peut être longue et nécessite des arguments solides.

Outre les recours administratifs et juridiques, le CSE peut jouer un rôle proactif en proposant des alternatives aux licenciements. Il peut suggérer des solutions pour réduire l’impact social du PSE, comme des dispositifs de formation renforcés, une revalorisation des mesures de reclassement ou encore un plan de départ volontaire mieux encadré. Ces propositions doivent être construites en concertation avec les salariés et, si possible, avec l’appui d’experts pour garantir leur faisabilité.

Enfin, au-delà des aspects techniques et légaux, le rôle des élus du CSE en matière de communication et de médiation est déterminant. Ils sont l’interface entre les salariés et la direction, chargés de relayer les inquiétudes et de défendre les intérêts du personnel. Une bonne communication permet d’éviter les tensions inutiles et d’instaurer un dialogue social plus constructif, essentiel dans une période aussi délicate qu’un PSE.

Le CSE dispose de moyens d’action concrets pour influencer la procédure et défendre efficacement les salariés. À condition de s’appuyer sur des analyses solides, d’utiliser les recours disponibles et de rester un acteur dynamique du dialogue social, il peut contribuer à minimiser les effets négatifs du PSE et à obtenir des mesures plus protectrices.

L’impact du PSE sur les salariés et le dialogue social

Les conséquences d’un PSE sur les conditions de travail et l’entreprise

Un Plan de Sauvegarde de l’Emploi ne se résume pas à une réduction d’effectifs. Il bouleverse l’organisation du travail, modifie les responsabilités et affecte directement le moral des salariés, qu’ils soient concernés par le licenciement ou non.

Les premiers touchés sont évidemment ceux dont les postes sont supprimés. L’annonce d’un licenciement économique s’accompagne souvent d’un sentiment d’injustice, d’incertitude et de stress, notamment face à la recherche d’un nouvel emploi. Mais les salariés restant dans l’entreprise subissent également un impact significatif. En plus de devoir absorber une charge de travail supplémentaire, ils évoluent dans un climat parfois marqué par la défiance envers la direction, une baisse de motivation et des tensions accrues.

Le dialogue social devient alors un enjeu crucial. Si la communication entre l’employeur et les représentants du personnel est rompue, la défiance s’installe et la situation peut se dégrader rapidement, jusqu’à générer des conflits sociaux ou des mouvements de grève.

Pour anticiper ces effets, plusieurs actions peuvent être mises en place :

  • Renforcer la transparence en expliquant clairement les raisons économiques justifiant le PSE.
  • Impliquer le CSE dès les premières étapes pour éviter une opposition frontale et construire des solutions alternatives.
  • Mener des actions de prévention des risques psychosociaux en identifiant les salariés les plus fragilisés par la restructuration.


Le rôle du CSE dans l’accompagnement des salariés impactés

Le CSE ne se contente pas d’émettre un avis sur le PSE, il a aussi un rôle actif pour soutenir les salariés touchés par la restructuration. Il doit être un relais d’information mais aussi un acteur de protection et d’accompagnement.

Pour les salariés licenciés, il peut :

  • Expliquer les dispositifs d’accompagnement mis en place par l’employeur (reclassement, formation, aides financières).
  • Veiller à la mise en œuvre des engagements pris par l’entreprise, notamment sur les offres de reclassement interne ou externe.
  • Orienter les salariés vers des conseillers ou organismes spécialisés en reconversion professionnelle.


Pour ceux qui restent en poste, il doit :

  • Identifier les situations de surcharge de travail résultant des suppressions de postes.
  • Être attentif aux risques psychosociaux et proposer des dispositifs d’écoute et de soutien.
  • S’assurer que les engagements pris en matière de conditions de travail sont respectés après la mise en œuvre du PSE.


Enfin, dans certaines entreprises, une commission de suivi du PSE est mise en place pour surveiller l’application des mesures prévues et ajuster si nécessaire les dispositifs d’accompagnement. Le CSE y joue un rôle fondamental pour garantir que les droits des salariés sont respectés jusqu’à la fin du processus.

Un Plan de Sauvegarde de l’Emploi est une procédure lourde aux conséquences humaines et sociales majeures. Le rôle du CSE est central, tant dans l’analyse du projet que dans l’accompagnement des salariés impactés. En rendant des avis éclairés, en négociant des mesures adaptées et en s’appuyant sur des experts, il contribue à limiter les effets négatifs des licenciements.

Un CSE actif et impliqué peut véritablement faire la différence en veillant au respect des droits des salariés et en proposant des alternatives aux suppressions de postes. Son action est également essentielle pour maintenir un dialogue social constructif et anticiper les impacts d’une restructuration.

Face à ces enjeux, la vigilance, la communication et l’anticipation sont les clés pour traverser une telle période avec le plus d’équilibre possible, tant pour l’entreprise que pour ses salariés.

Le rôle du CSE dans un PSE : à retenir

Pourquoi le CSE doit-il être consulté lors d’un PSE ?

Le CSE joue un rôle clé dans la procédure du PSE car il doit être informé et consulté sur les motifs économiques des licenciements et sur les mesures d’accompagnement proposées. Il peut contester les justifications avancées, négocier des améliorations pour les salariés et proposer des solutions alternatives aux licenciements.

Si le CSE estime que le PSE ne contient pas de mesures suffisantes pour protéger les salariés, il peut rendre un avis défavorable, saisir la DRETS pour demander des modifications, ou engager un recours devant le tribunal administratif. Il peut aussi mandater un expert pour analyser la situation économique et proposer des ajustements.

Le CSE peut faire appel à un expert-comptable pour examiner les raisons économiques du PSE, consulter des avocats spécialisés pour vérifier la légalité du plan et négocier des indemnités ou des dispositifs de reclassement plus avantageux. Il peut aussi influencer les critères de licenciement et les mesures de formation proposées.

Après l’application du PSE, le CSE veille au respect des engagements pris par l’employeur, notamment en matière de reclassement et de soutien aux salariés licenciés. Il peut participer à une commission de suivi du PSE, surveiller les conditions de travail des salariés restants et alerter sur d’éventuels manquements.